Cheikha Mozah Bint al Missned première dame du Qatar reçue en France
Connue pour sa beauté, son élégance et son investissement dans des causes humanitaires, la seconde épouse de l'émir bien-portant du Qatar Cheikh Hamad bin Khalifa al Thani, Cheikha Mozah Bint al Missned, a été désignée le 24 juin dernier, membre associé étranger au sein de l'Académie des Beaux-Arts de Paris par le président français, M. Nicolas Sarkozy. L'élégante Mme Sarkozy, jadis connue comme le top modèle Carla Bruni, était évidemment présente à la cérémonie en tant qu'épouse de Nicolas Sarkozy.
De l'avis des messieurs admiratifs, les deux dames, l'une vêtue d'une longue robe de satin de couleur fuchsia et l'autre d'une robe de cocktail de couleur bleue, se complétaient et se mettaient même merveilleusement en valeur l'une l'autre, voyez-vous... (Ah ! Ces hommes...). La première dame du Qatar est considérée par le magazine Forbes comme l'une des cent femmes les plus puissantes au monde. Et si son altesse Cheikha Mozah a été désignée membre associé étranger au sein de l'Académie parisienne des Beaux-Arts, c'est "pour son action en faveur de l'éducation dans le monde et de la démocratisation de son pays".
Il faut savoir que Cheikha Mozah, ambassadrice de l'Unesco, milite pour le respect des droits de l'Homme et la promotion des femmes dans les pays arriérés dans ces domaines (pour une fois, nous ne citerons pas de noms de pays pour ne pas froisser les susceptibilités...). Pragmatique, cheikha Mohza sait que le fait de favoriser l'éducation dans les pays arabes aidera à faire évoluer les mentalités. Nous ajouterons même que cela permettra de déployer tout le potentiel d'intelligence de chaque population. Présidente de la Fondation de la Cité de l'éducation du Qatar qu'elle a elle-même créé il y a déjà quatorze ans, Cheikha Mozah déclare avec simplicité et lucidité : "Je pars du principe que l'association ventres vides et esprits vides fait le lit de l'extrémisme".
Autre mérite à attribuer à l'ambassadrice de la connaissance : elle a conscience du fait qu'une éducation de qualité est importante. Car il ne suffit par de clamer qu'il faut envoyer les gens à l'école, quand celle-ci s'avère déficiente dans bon nombre de pays arabes où l'apprentissage se fait dans un climat oppressant, où l'on ne permet pas aux élèves d'ouvrir leur esprit et d'apprendre à réfléchir et devenir autonomes, mais où l'on a tendance à faire "du bourrage de crâne".
Extrait du magazine américain Newsweek : Elle (Cheikha Mozah, ndlr) a critiqué la plupart des systèmes d'enseignements du monde arabe qui se fondent sur la dictature éducationnelle et l'apprentissage sans intelligence. Elle a également déclaré que le terme connaissance ("Ilm" en arabe) est cité 750 fois dans le Coran. Une façon de rappeler que les problèmes causés par l'ignorance se résolvent (durablement) à la racine, d'une part, et que la connaissance est louée depuis longtemps dans la culture arabo-musulmane, d'autre part.