Etrange tendance de filles algériennes à vouloir émigrer en France

Alger la capitale. Algériennes
Alger la capitale. Algériennes

Une fois n’est pas coutume, nous rappelons que c’est l’immigration noire africaine qui prend de l’ampleur en France et non l’immigration maghrébine. Les influenceurs en France rabâchent toujours le même message faux et malheureusement, les Français semblent ne pas y voir clair.

Le nombre de candidats à l’immigration masculins venant du Maghreb et souhaitant venir s'installer en France ne cesse de baisser. La France intéresse de moins en moins les Maghrébins (par rapport à la période 1970/2016). C'est une tendance encore plus visible à l’Est, à savoir de l'est de l’Algérie jusqu'à la Libye, en passant par la Tunisie.

Les tendances actuelles de l'immigration depuis l'Algérie

Cependant, ces dernières semaines, les gardes-frontières et garde-côtes algériens observent une nette tendance des filles algériennes à vouloir émigrer en France. Bizarrement, certaines d'entre elles ignorent les problèmes que connait la France, alors que d'autres savent qu'il y a des problèmes en France mais ont tendance à l’idéaliser.

Il faut dire que la crise économique en Algérie s’est aggravée depuis deux ans. La situation est devenue pratiquement intenable sur fond de hausse du niveau général des prix, inflation, et un pouvoir d’achat qui rend la vie pour certains insoutenable.

Les candidats à l’émigration clandestine qui partent des côtes algériennes en direction des côtes européennes ont augmenté cette semaine, mais pour quel résultat?... Les Algériens qui savent que des proches, amis ou voisins, ont tenté leur chance pour rejoindre les côtes européennes, à savoir l’Espagne, la France ou l’Italie, sont à l’affût de la moindre information à leur sujet car il s’agit d’une prise de risque considérable, énorme. On a tendance à oublier ceux qui meurent pendant la traversée de la Méditerranée. Dans certaines grandes villes d’Algérie, on a lancé des campagnes pour dissuader les jeunes de risquer leur vie en se lançant dans une émigration qui revient à faire un voyage qui se dirige vers la mort.

Ces Algériennes qui tentent la traversée de la Méditerranée, sont persuadées que les policiers italiens, français ou espagnols qui vont les attendre de pied ferme, vont se soucier de leur bien-être. Elles se trompent lourdement. Ce qui les attend c’est beaucoup d’ennuis, peu de gratifications, un risque important d'atteinte à leur intégrité physique ou psychologique, un retour humiliant au pays après avoir végété dans un centre de rétention pendant des mois, dans des conditions parfois inhumaines.

Au final: on n’est jamais mieux que dans le pays de ses ancêtres. Cependant, quelqu’un qui a l’état d’esprit occidental sera bien mieux en Occident que dans des pays musulmans. Si vraiment vous pensez que votre place est en Occident, alors, un bon conseil: faites une demande officielle d'immigration. Même en étant en règle avec la loi, votre installation en pays occidentaux ne sera pas facile. Alors espérons que vous abandonnerez la voie de l'immigration clandestine qui est bien trop risquée et dont les chances de succès sont quasiment nulles.

Algériens en situation de précarité en France
Algériens en situation de précarité en France

La France entend expulser 7731 Algériens!

Le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, a annoncé que son pays avait l'intention d'expulser 8000 immigrants illégaux algériens, notant que l'Algérie ne coopère pas à cet égard. Il a expliqué que l'Algérie refuse de délivrer des laissez-passer consulaires, documents sans lesquels la décision d'expulsion ne peut être exécutée.

Dans une interview à la radio "EUROPE 1", il a confirmé qu'"entre janvier et juillet 2021, la justice française a ordonné à 7731 Algériens de quitter le sol français. Mais seulement 22 d'entre eux ont quitté la France, soit seulement 0,2%. "Nous sommes face  au problème que l’Algérie refuse de reprendre ses citoyens, et la France, de son côté, ne peut pas les garder sur son sol", a-t-il déclaré.

Le porte-parole français a indiqué que l'Algérie refuse de délivrer suffisamment de laissez-passer consulaires, documents sans lesquels l'expulsion ne peut être effectuée, précisant que c'est le cas depuis 2018, ajoutant: "Nous sommes d'abord passés par la voie diplomatique parce que nous voulions aller au bout de la discussion et du dialogue. L’octroi des visas aux Algériens sera rendu encore plus difficile qu’avant ! La décision sera prise et sera mise en œuvre dans quelques semaines, et nous espérons que cela incitera les pays concernés à changer de politique et à accepter de délivrer ces autorisations consulaires.".

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Mis en ligne : Mardi 28 Septembre 2021
 
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