Nouvelles découvertes minières dans le sol du mont Tichka au Maroc

Le premier ministre marocain Aziz Akhannouch promeut le développement de l'industrie énergétique et minière du royaume alaouite. Et cela s'avère payant!

Découverte d'un nouveau gisement aurifère

Le Maroc avait mandaté la société canadienne Stellar AfricaGold pour sonder le sous-sol de la vallée de Tizi n'Tichka, un col du mont Atlas à 2260 mètres d'altitude, non loin de la ville de Marrakech.

En ce début du mois de mars 2022, les Canadiens annoncent la découverte d'un troisième gisement d'or dans cette zone, confirmant ainsi la richesse des sous-sols des massifs marocains. La prospection n'avait pourtant démarré que mi-janvier 2022, ce qui montre à la fois que l'exploration a été efficace, mais surtout, que le potentiel minier est très impressionnant au Maroc.

De l'exploration à l'exploitation

A présent que les Marocains ont de la veine, il s'agit de l'exploiter. C'est d'ailleurs aussi la société Stellar AfricaGold qui est en charge d'extraire le précieux métal. Le directeur de la société, M. Maurice Giroux est très enthousiaste pour les découvertes de ces filons d'or, qui ont été estimés à des gisements d'une taille cumulée de plus de 2km de long.

Par ailleurs, le niveau d'or par tonne de matériaux est considéré comme élevé (High grade) avec plus de 5g d'or par tonne de terre extraite et filtrée (5.81g/t Au).

Une exploitation qui sera très profitable pour l'économie marocaine, d'autant qu'une autre étude d’échantillonnage est en cours, cette fois réalisée par la société marocaine Atlas Geo Services, basée à Marrakech, qui déclare que 7 régions du pays contiennent des métaux rares ou précieux dont de l’argent, du cuivre, du plomb et du zinc.

Et le peuple dans tout ça?

Ainsi, il n’y a pas qu’en Egypte que la terre regorge d'or: le Maroc aussi dispose de richesses à profusion et ce que nous aimerions tous, c'est que le peuple en obtienne les bénéfices.

Car actuellement au Maroc, la situation est plutôt comme au Liban, qui possède aussi des richesses, cependant, seul 1% des plus riches libanais détiennent 40% des richesses du pays, pendant que plus de 50% de la population, vit à présent dans l'extrême pauvreté et meurt de faim.