Il peut être intéressant de savoir comment les pays arabes s’en sortent face au coronavirus et même si il est bien évidemment trop tôt pour faire des commentaires définitifs, il apparaît que les pays arabes en général ont réussi a limiter les dégâts.
Selon les statistiques officielles en ce début de Juin 2020, c’est l’Arabie Saoudite qui a été le pays arabe le plus touché en termes de nombre de personnes contaminées par le Covid-19, avec près de 93 000 patients identifiés, sur une population totale de 34 millions d’habitants.
Pour autant, le pays ne déplore pour le moment qu’environ 600 personnes décédées suite à l’infection, ce qui représente un taux de mortalité plutôt faible.
Ce ratio, si l’on se fie aux chiffres officiels, est encore plus impressionnant au Qatar avec 45 morts pour 63 000 patients identifiés.
Si pour les autres pays arabes du Moyen Orient, les chiffres sont dans des proportions plutôt comparables, il en est de même pour les pays du Maghreb et de l’Egypte.
L’Egypte est à ce jour le pays avec le bilan le plus important, déplorant 1125 morts pour 30 000 personnes contaminées.
Au Maroc, sur les 7500 cas de covid- 19 recensés dans le pays au 26 mai, 4800 seraient guéris, soit un taux de guérison de 64%.
Et le point commun des pays arabes, c’est qu’ils ont crus très tôt à la proposition de traitement recommandé par un médecin français de Marseille, docteur Didier Raoult : un protocole basé sur l’utilisation de l’hydroxy chloroquine que l’on administre aux patients dès que les premiers symptômes du Covid-19 se font sentir.
L’Algérie, le Maroc et la Tunisie ont approuvé très tôt l'utilisation de l'hydroxychloroquine et l'azithromycine comme protocole de soin pour lutter contre la pandémie de coronavirus.
En plus d’une politique de santé volontaire et proactive, les autorités marocaines ont lancé, lundi, un outil identique à l’application française Stop-Covid, une appli mobile qui va permettre de remonter les mises en contact des personnes exposées pour lutter contre la propagation du Covid-19.
Baptisée "Wiqaytna" (notre protection), cette application utilise une technologie Bluetooth, le système de communication entre appareils électroniques situés à proximité, avec un usage "volontaire", selon les autorités. Concrètement, comment ça se passe ? L'application "envoie une notification à l'utilisateur en cas de proximité physique prolongée avec un autre utilisateur positif au Covid-19" et permet au ministère de la Santé de faire "une évaluation du risque d'exposition", puis, le cas échéant, d'entrer en contact avec le cas notifié.