Le café commercialisé par les Nabatéens était appelé Vin d'Arabie
Originaire d’Arabie et duYémen, le café y est cultivé depuis au moins 1000 ans par les peuples arabes. En réalité, ce breuvage a été commercialisé par les Nabatéens en Jordaniesous l’appellation de "vin d’Arabie", il s’agit d’un breuvage sans doute connu depuis l’Antiquité ! Il est désormais principalement cultivé en Amérique du Sud (Brésil, Colombie) et en Ethiopie… On prépare la boisson à partir des graines torréfiées. Le café arabica contient moins de caféine et a un meilleur arôme que le café robusta, issu d'une autre espèce de caféier : Coffea canephora.
Etymologie
Coffea est dérivé de l'arabe kahwa désignant le café, et arabica signifie "d'Arabie". Le mot français café est emprunté au turc kahvé (vers le 17ème siècle). Le turc vient donc de l'arabe قَهْوَةٌ (qahwa) ("le vin d’Arabie"). On retrouve cette même origine dans son synonyme familier caoua. (Wikipédia)
Caféier d’Arabie
Le caféier est un arbuste pouvant atteindre 9 à 12 mètres de haut. Par ailleurs, le caféier Coffea arabica est cultivé depuis plus de 1000 ans. Coffea arabica fut même la seule espèce de caféier produite jusqu'au XIXe siècle.
Description
Les feuilles du caféier, d'une dizaine de centimètres, vert brillant, sont persistantes et ont une forme elliptique. Les fleurs blanches ont cinq pétales. Elles s'organisent en grappes globuleuses et denses (appelées "glomérules") à l'aisselle des feuilles.
Le fruit est une drupe (fruit charnu à noyau), nommée "cerise", rouge à pourpre à maturité et dont la pulpe est sucrée. Elle contient deux graines, l'une face à l'autre, dont la forme est caractéristique du grain de café. Cet arbuste préfère les sols limoneux et bien drainés et en exposition ensoleillée, mais il apprécie aussi le microclimat créé par la présence d'arbres. Il ne résiste pas au gel.
Le caféier d'Arabie est particulièrement touché par la maladie de "la rouille du café" (qui se caractérise par une perte de pigments sur les feuilles, causée par un champignon, entraînant le vieillissement puis la mort de la plante) et au scolyte du caféier, un insecte friand des grains de café, qui prolifère à l’époque actuelle. Source des informations : Museum