Le hammam d'autrefois

Hammam
Hammam

Pour échapper à la routine, la femme algérienne d’autrefois se rendait dans l’équivalent d’un institut de beauté, le hammam, parfois situé à côté de sa rue, parfois un peu plus loin: Lorsque c’était le cas, elle y allait à pieds ou en calèche. Pour se chouchouter, la femme, outre les soins de beauté classiques du corps, du visage et des mains qu’elle recevait au hammam, prenait quelques effets et produits pour se chouchouter. Les classiques sont la valise avec des accessoires de toilette que ce sont: l’yaksa la crème dépilatoire, du tfal, l’argile pour le masque de beauté, le mahbesse pour puiser de l’eau au bassin et un pagne appelé fouta.

Arrivée au hammam, elle commençait en général par discuter avec les autres femmes, venues elles aussi se détendre. Lorsqu’elle était prête à prendre son bain, elle traversait une pièce froide dans laquelle elle croisait quelques femmes, venues prendre le frais.

En poussant la grande porte, elle accédait à une salle dans laquelle étaient disposés de petits bassins en cercle. Au milieu de la pièce, il y avait une dalle tiède, sur laquelle elle pouvait s'allonger pour se détendre.

Aux étages supérieurs, on trouvait de petits espaces cloisonnés et délimités par des arcades, où l'on pouvait recevoir des massages et des soins de beauté.

En sortant du hammam, la femme se sentait belle et revigorée. Le hammam lui offrait en plus l’occasion de s’évader du quotidien et de discuter avec d'autres femmes. En définitive, le hammam avait une vocation thérapeutique et sociale!

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Mis en ligne : Samedi 28 Avril 2007
 
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