La ville d’Annaba est bordée de cyprès et par la Méditerranée. Plus au sud dans la plaine, on distingue la basilique St Augustin d’Hippone sur l’emplacement de la ville antique d’Hippo Regius successivement colonie de Carthage, capitale de Masinissa, colonie romaine, évêché de Saint-Augustin, colonie de Byzance jusqu’à la conquête arabe.
Dans la plaine d’Annaba, la culture de la vigne est prépondérante, car à une époque on faisait du vin. Cette culture est suivie par celle des agrumes et les cultures annuelles: coton, tabac, maraîchage. Pour permettre l’extension des cultures irriguées de la plaine d’Annaba, un barrage sur l’oued Bou-Namoussa a été construit. Il permet en outre de compléter l’approvisionnement d’Annaba en eau de consommation et celui du complexe sidérurgique d’El Hadjar.
Il s'agit d'une plaine littorale de remblaiement comme celle de la Mitidja, dans les environs d’Alger. Le remblaiement de terrain permet d’avoir un terrain modelé, propre à la construction ou à la culture arboricole, selon l'objectif ou les besoins.
Après la plaine, en continuant vers le sud, on aperçoit des cordons de dunes littoraux, où les oueds ont accumulé leurs alluvions. Certaines parties des plaines mal drainées sont restées longtemps non-cultivées. Leur colonisation progressive s’est réalisée grâce à l’assèchement et à la mise en culture: vignes, vergers ou élevage intensif. Après l’indépendance, les grandes fermes coloniales ont été regroupées en domaines autogérés qui couvrent de 50 à 90 % des terres.