Peu d’historiens se sont consacrés à la découverte du tatouage, son évolution. En Egypte, on ne sait pas pourquoi les premiers Egyptiens se tatouaient : par superstition, pour marquer leur religion ? Toujours est-il que les Anciens Egyptiens se tatouaient les mains, les bras, les épaules, le cou et les mollets. Plus tard, les Egyptiens ont continué à se tatouer pour des raisons prophylactiques.
Quelques symboles de tatouages égyptiens
Par exemple, si une femme après avoir perdu un enfant redevient mère, elle fait tatouer sur son enfant un point au milieu du front, et un autre sur la face externe de la cheville gauche. Ces deux points seraient le symbole d'un barrage contre la mort. Le tatouage peut aussi avoir un rôle commémoratif comme chez les coptes (chrétiens d'Egypte). De même qu'ils arborent une croix sur la face interne du poignet qui supposerait être un signe distinctif de leur religion en cas d'invasion, sur le bras de chaque copte est tatouée la date du pèlerinage effectué à Jérusalem.
Le tatouage figuratif est également fréquent, son but est toujours plus religieux et superstitieux qu'ornemental. Par exemple, le poisson symbolise la fertilité, la chance, la protection.
En ce qui concerne les signes géométriques (non-figuratifs), le point a un rôle magique, le cercle délimite la partie malade ou à protéger...
Le tatouage en Egypte est surtout pratiqué par les paysans (musulmans ou chrétiens).