Le 31eme sommet de la Ligue Arabe en Algérie est un succès
A l'opposé de la propagande occidentale, la réalité observable montre que le 31ème sommet de la ligue arabe qui se déroule les 1er et 2 novembre 2022 à Alger est un succès. Les dirigeants algériens ont su réunir tous les pays du monde arabe, bien que des divergences fondamentales puissent les diviser: une union des pays arabes est donc possible, dans un climat de confiance et de respect mutuel, permettant, a minima, de discuter de tous les sujets.
Antonio Guterres, fier de l'Algérie
Convié par le Président algérien Tebboune, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a fait le déplacement en Algérie. Il a notamment "salué la contribution exceptionnelle de l'Algérie à la diplomatie mondiale multilatérale, au service des objectifs de paix et de stabilité et pour le règlement des conflits par des voies pacifiques et la promotion des relations amicales entre les pays". Une déclaration élogieuse qui devrait couper court à tout discours visant à minimiser les efforts de l'Algérie.
Les médias occidentaux, ou anti-algériens, ne veulent décidément pas qu'un climat apaisé puisse exister entre les pays du monde Arabe... Ils ont annoncé, plusieurs jours avant la tenue du sommet à Alger, que cette grande réunion était partie pour être un fiasco, qu'il s'agissait d'un camouflet à l'encontre des dirigeants algériens ou encore que les difficultés autour de l'organisation de ce sommet était une démonstration de l'impossibilité d'une union arabe.
Il est vrai que de nombreux sujets divisent les pays arabes: les pays arabes ne se sont pas mis d'accord concernant le soutien à la Palestine, la non-reconnaissance de l'entité sioniste, le soutien ou non aux dirigeants de Russie, l'ouverture plutôt vers les pays occidentaux ou plutôt vers la Chine, le soutien ou non à l'Iran, l'organisation de la société s'appuyant sur un pouvoir démocratique, ou bien un pouvoir religieux, ou encore un pouvoir exercé par un monarque... Autant de différences qui montrent les difficultés qu'ont dû rencontrer les organisateurs à réunir tous ces dirigeants. L'existence de ce sommet est déjà en soi une réussite.
Les médias occidentaux annoncent que de nombreux pays arabes auraient boudé ce 31ème sommet souhaité et organisé par l'Algérie. C'est un mensonge de plus, puisque tous les dirigeants et représentants sont bien présents en Algérie pour participer à cette grande réunion.
Des représentants absents ou controversés
Même si les détenteurs du pouvoir suprême dans les pays arabes monarchiques ne sont pas venus en personne, ils ont toujours envoyé des représentants de rang royal ou des hauts dignitaires politiques influents de leur pays.
Ainsi, pour la première fois le prince héritier Al Hussein bin Abdullah de Jordanie au nom de son père, le roi Abdallah II, dirigera la délégation de son pays.
L'absence du prince d'Arabie Saoudite, Mohamed Ben Salmane et du président des Emirats Arabes Unis, Cheikh Mohamed Ben Zayed ont biensûr beaucoup fait couler d'encre. On ne peut que regretter, au Maghreb, l'absence de ces deux hommes fantastiques, connus pour leur témérité et leur gentillesse sans bornes. Mais passons: ils ont tout de même pris le soin de demander à leurs ministres de diriger les délégations de leurs royaume et émirat.
Le monarque marocain a refusé de participer au sommet, à la dernière minute, pour d'obscures raisons. Mohammed VI avait estimé que les autorités algériennes avait réservé un accueil glacial à Nasser Bourita, qu’il avait envoyé "en éclaireur". En outre, les dirigeants marocains ont déploré faire l’objet, selon eux, d’attaques persistantes dans la presse algérienne. Ils auraient sans doute préféré que les médias algériens suivent l'exemplarité de la presse marocaine toute acquise à leurs intérêts.
Les dirigeants et les délégués présents à Alger
Voyez par vous-même, la liste des dirigeants et des représentants des pays arabes, par ordre de leur arrivée à Alger, pour participer au 31ème sommet de la Ligue Arabe. Il nous semble qu'aucun pays n'est absent...
• 🇰🇲 République unie des Comores: Le président, Othmani Ghazali, premier arrivé pour participer au sommet arabe • 🇱🇾 Libye: Le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Al-Menfi • 🇵🇸 Palestine: Le président palestinien Mahmoud Abbas • 🇲🇦 Maroc: Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, représentant le roi Mohammed VI • 🇴🇲 Oman: Asaad bin Tariq Al Said, vice-Premier ministre omanais chargé des relations internationales et de la coopération, représentant spécial du sultan Haitham bin Tariq Al Said • 🇶🇦 Qatar: L'émir, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani • 🇦🇪 Emirats arabes unis: Le vice-président, Premier ministre, Cheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum • 🇪🇬 Egypte: Le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi • 🇱🇧 Liban: Le Premier ministre libanais Najib Mikati, chargé de représenter le pays après la fin du mandat du président Michel Aoun • 🇮🇶 Irak: Le président irakien Abdul Latif Rashid • 🇹🇳 Tunisie: Le président tunisien Kais Saied • 🇧🇭 Bahreïn: Le Représentant spécial du roi, Mohammed bin Mubarak Al Khalifa. • 🇦🇿 Azerbaïdjan: Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev en tant que président de l'Organisation des non-alignés • 🇺🇳 ONU: Le secrétaire général António Guterres. • 🇩🇯 Djibouti: Le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh • 🇯🇴 Jordanie: Le prince héritier jordanien Al Hussein bin Abdullah • 🇾🇪 Yemen: Le Chef du Conseil de direction présidentiel yéménite Rashad Al-Alimi • 🇸🇩 Soudan: Le Président du Conseil de souveraineté soudanaise, lieutenant-général Abdel Fattah Al-Burhan • 🇰🇼 Koweït: Le Prince héritier koweïtien Cheikh Mishaal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah • 🇸🇦 Arabie Saoudite: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le PrinceFaisal bin Farhan, représentant le roi Salman • 🇲🇷 Mauritanie: Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani