Environ 5000 bébés seraient abandonnés chaque année en Algérie selon les tribunaux du pays et les journaux relatent régulièrement des cas d’abandons d’enfants dès la naissance.
Les tragiques exemples de ce phénomène sont malheureusement nombreux. Prenons à titre d’exemple des faits qui se sont déroulés dans la ville de Guelma : Des citoyens algériens ont appelé les services de police qui ont découvert, dans l’un des garages du lycée Mahmoud Ben Mahmoud, un nouveau-né de sexe féminin abandonné, vivant, enveloppé dans une couverture. Le bébé a été transporté à l’hôpital Okbi de Guelma. Une enquête a été ouverte.
Un autre nouveau-né abandonné, mort et de sexe masculin a été découvert à l’entrée d’un bloc de la cité Agabi. Sur l’appel des citoyens, les secouristes de la protection civile se sont dépêchés sur les lieux et l’ont transporté dans ce même l’hôpital afin de procéder à une enquête sur les causes de sa mort.
Un nourrisson mort de sexe masculin a été découvert dans le jardin de la locataire d’un appartement de la cité Ain Dafla (Fougerol). Un jour, alors qu'elle regardait son jardin, une habitante a vu quelque chose tomber, à sa grande surprise, elle s'est aperçue qu'il s'agissait de "quelque chose enveloppé dans une couverture pleine de sang !". Elle a alors appelé les services de police qui se sont rendus au lieu indiqué pour découvrir un nouveau-né mort, enveloppé dans une couverture. Ils ont découvert que le bébé avait été jeté du quatrième étage. Selon le médecin qui a examiné le nouveau-né, ce dernier était âgé d’un jour à peine : une enquête a été ouverte pour retrouver la génitrice de ce bébé.
En une année, 14 nouveau-nés ont été découverts abandonnés dont 2 morts dans différentes régions de Guelma (Sallaoua Anouna, Guelma ville, Héliopolis, Bouati et Oued Zenâti). Combien d’autres dont les corps ne sont jamais découverts ?