Les droits des femmes françaises n'ont cessé d'évoluer depuis 1804. Même si dans les faits, les Françaises subissent parfois des injustices, on peut dire qu'elles sont aujourd'hui les égales des hommes aux yeux de la loi et de la société.
Petite rétrospection des droits civils des Françaises
En 1804, le code civil consacre la soumission des femmes et leur dépendance à leur mari. Jusqu'en 1938, la femme française passe de la tutelle de son père à celle de son mari, autrement dit, elle est mineure à vie.
En ce qui concerne le divorce, les femmes étaient autorisées à le demander depuis la loi Naquet (1884), mais avec des conditions qui leur étaient défavorables ; ainsi, l'adultère de la femme constituait toujours un délit pénal, quelque soit ses circonstances, et l'épouse pouvait être traînée devant les tribunaux correctionnels. Alors que pour l'homme, l'adultère n'était considéré comme un délit que si l'époux avait entretenu une maîtresse au domicile conjugal! Ce n'est qu'en 1975 que le divorce par consentement mutuel a été instauré.
Mais il faudra attendre 1984 pour que l'homme et la femme soient égaux dans la gestion des biens familiaux et des enfants. Depuis 2002, les enfants peuvent porter le nom de leur mère (sous certaines conditions), enfin, depuis 2005, les femmes contractent mariage à partir de 18 ans, c'est-à-dire au même âge que les hommes.