La France n’a de cesse de s’américaniser en copiant bon nombre des mœurs des Etats-Unis. C’est pourtant en France que l’américanisation des mœurs a connu la plus farouche résistance dans le passé, notamment chez nombre de chefs d’entreprise et de scientifiques, alors même que l’ensemble de la société française absorbait massivement les habitudes américaines.
Mais ces mœurs sont complètement inadaptées aux mœurs françaises : Celles-ci valorisent l’épanouissement culturel, l’intelligence, le raffinement.
Les Etats-Unis peuvent séduire les Français en donnant une image de plus grande productivité, de plus ample liberté d’entreprendre. Une société soi-disant productiviste, mais dont le but est de générer des besoins de consommation insatiables. Et s’il n’y a pas de mal à lutter contre le racisme, l’adoption d’une loi qui vient imposer les coupes de cheveux rastas et autres n’est qu’un élément parmi d’autres qui vient américaniser la société française…
Adoption d’un texte contre la discrimination à la coupe de cheveux
Les députés de France ont adopté ce jeudi 28 mars un texte contre la "discrimination capillaire", notamment au travail. La loi du député guadeloupéen Olivier Serva a été adoptée par 44 voix contre deux, avant d'être transmise au Sénat. Son objectif est d’empêcher des employeurs d’obliger leurs salariés à lisser leurs cheveux pour dissimuler leurs coupes de cheveux afro, ou à cacher leurs tresses et dreadlocks.
"En France, la discrimination reposant sur l'apparence physique est déjà punie en théorie", a convenu le député Serva. "Mais de la théorie à la réalité, il y a un gouffre", a-t-il souligné, en plaidant pour "clarifier" une "loi mal comprise ou mal appréhendée". Il a évoqué "les femmes noires qui se sentent obligées de se lisser les cheveux avant un entretien d'embauche.".
"Femme noire originaire de la République de Guinée, je suis ici avec mes tresses, mes perruques", a expliqué la députée macroniste, Fanta Berete. "Quand je postulais à certains emplois, on m'a signifié que je devais me lisser mes cheveux", a-t-elle témoigné.
Des lois similaires sont en vigueur dans plusieurs États des États-Unis, comme le "Crown Act" promulgué en 2019 en Californie contre la discrimination capillaire et qui a inspiré ce texte.