La France a placé l'Algérie et le Maroc sur sa liste de pays considérés comme des zones à haut risque concernant l’épidémie de COVID-19. Cela, bien que la France annonce lutter contre sa quatrième vague d'infection...
Ce "blacklisting", qui est d’ores et déjà entré en vigueur depuis samedi, signifie que les personnes en provenance de ces deux pays nord-africains devront subir des mesures protocolaires strictes ainsi que l'auto-isolement. Selon les autorités françaises, cette mesure est justifiée par un soi-disant "variant dangereux présent dans ces pays du Maghreb", sans toutefois citer le nom dudit variant...
Cette mesure semble vraiment aberrante. Les pays du Maghreb sont très peu touchés par la pandémie de Covid-19 alors que la France, elle-même dans une phase de reprise épidémique, a classé des pays en "liste verte" alors qu'ils sont encore plus durement touchés, comme les USA ou Israël. On peut légitimement se demander qui a réclamé l'application de cette mesure et dans quel objectif: certainement pas pour un motif sanitaire en tout cas. Il semblerait qu’un pays tiers dirige désormais la France ainsi que l’espace européen pour accentuer une atmosphère de catastrophisme.
Les autorités sanitaires françaises ont signalé mercredi 18/08 que le nombre de patients dans les unités de soins intensifs pour COVID avait dépassé les 2000 pour la première fois depuis le 14 juin 2021, car la variante du virus Delta met à nouveau à rude épreuve leur système hospitalier. Lorsque vous êtes à la tête d'un grand pays riche avec une population de 67 millions d'habitants, il est certain qu'il y a de quoi paniquer en tant que dirigeant avec 2000 patients en soins intensifs...
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