Hussein Fneish est un talentueux comédien libanais de théâtre dramatique, mais il est désormais un acteur de cinéma et de série télévisée accompli. Il a interprété de nombreux rôles dans plusieurs séries, dont Rasif el Ghoraba, dans laquelle il joue actuellement un rôle majeur.
Il a bénéficié de l'expérience du réalisateur et producteur Elie Maalouf et a joué aux côtés d’acteurs majeurs, dont Fadi Ibrahim et Ammar Shalak, alors qu'il progressait régulièrement dans la série.
Bien qu'il soit un bel acteur, il compte également sur son talent d'acteur et comédien pour réussir.
Pourquoi avez-vous été choisi pour camper le personnage-héros de la série "Raseef Al Ghurabaa"?
Le casting a été réalisé par le producteur Elie Maalouf ; il a dû penser que ce rôle m’irait. J’ai déjà travaillé avec lui : j’ai fait un peu de progrès, et il avait confiance en moi par rapport à ma capacité à me donner dans ce rôle ! Quand j'ai lu le scénario, je l'ai beaucoup aimé.
Le personnage Nadim est très calme.
Il est très gentil et fils de bonne famille. Il aime compter sur lui-même, est fier de lui-même et ne concède rien à personne. Nadim est une figure parfaite quelque part et il a été élevé par un père qui a des valeurs.
Y a-t-il des gens comme ça dans la vie ?
Bien sûr, il y en a, mais peut-être qu'ils sont peu nombreux à vrai dire, et il y a d'autres caractéristiques du personnage de Nadim qui apparaissent plus tard, à savoir la tolérance et je pense que les personnes qui ont cette valeur sont très rares.
Nadim fait penser à l’un des plus célèbres personnages de feu l'écrivain libanais Marwan Al-Abed. Pensez-vous que l'écrivain Tony Chamoun s’en est inspiré ?
J'ai regardé la série 'Avec amour et passion' et il y avait un très bon personnage qui ressemble à Nadim ! Il est interprété par un acteur libanais du nom de Mughniyeh, mais je pense que c'est une coïncidence; chaque écrivain a sa façon d'imaginer la personnalité de ses héros, mais je pense qu'il arrive que des personnages imaginés par des auteurs différents puissent être similaires.
Vous jouez plusieurs scènes avec le grand acteur Ammar Shalak. Comment est votre jeu?
C'est ma deuxième expérience avec l'acteur Ammar Shalak. La première fois, c'était dans la série "Bouh Al-Sanabel" quand il jouait le rôle de mon père, mais cette fois j'ai plus de scènes avec lui, et nos conversations sont toujours profondes.
Qu'avez-vous appris, par exemple, de l'acteur Fadi Ibrahim ?
Fadi a beaucoup d’expérience et sait jouer une palette d’émotions. J'ai beaucoup appris de lui, j’ai surtout appris à aimer le rôle que je joue.
Qu'est-ce que vous aimez le plus, jouer le méchant ou quelqu’un de bon ?
Je sens que le rôle du méchant me convient mieux.
Avez-vous peur que le public vous déteste ?
Oui, ce n'est pas facile, d'autant plus que je suis à fond dans mon rôle avec mes sentiments quand je joue un méchant, je vais jusqu'au bout afin de me connecter au personnage de la manière la plus appropriée.
Pensez-vous que les gens détestent Ali Mneimneh parce qu'il joue toujours le méchant ?
C'est un professionnel, et il interprète le rôle de manière correcte, le problème c’est que les gens ne font pas la différence entre l’acteur et le rôle qu’il interprète.
Un acteur qui réussit dans un rôle particulier s'en tient à ce rôle au point qu'on lui demande d'être représenté de manière détestable dans la plupart de ses rôles ultérieurs, est-ce une bonne chose ? Ou le personnage restreint-il l'acteur à un rôle spécifique ?
Je plaints l'acteur qui aimerait toujours prendre les mêmes rôles, car en ce qui me concerne, j’ai pu refuser des rôles parce que je ne voulais pas me répéter.
Avez-vous étudié le théâtre ?
Je n'ai pas étudié le théâtre à l'université, mais j'ai suivi des cours dans ce domaine.
Qu’avez-vous étudié à l’université ?
L’informatique.
Comment êtes-vous entré dans le domaine du théâtre ?
Depuis mon enfance j'adore jouer, d’ailleurs nous inventions des pièces de théâtre à l'école. J'ai du talent dans la comédie depuis que je suis jeune et j'ai grandi avec, mais malheureusement nous vivions dans une atmosphère où être comédien au Liban était mal vu. Alors les parents encourageaient leur fils à étudier une autre spécialité pour en vivre, du coup j’ai douté. Un peu. Mais voilà que pendant mes études j’ai décidé que c’était bien le théâtre que je préférais ! J’ai donc quitté le domaine de l'informatique pour revenir et compléter mon objectif et ce que j'aime.