L'actrice égyptienne Hala Sedki (ou Sedky) avait menacé son mari, Sameh Sami Zakaria, de révéler publiquement de dangereux secrets. Des secrets suffisamment graves pour l'empêcher de remettre les pieds en Égypte. M. Zakaria vit depuis plus de 7 ans aux Etats-Unis et n’a plus de possibilité de dialoguer avec sa femme Hala qui, elle, réside en Egypte avec ses deux filles.
Elle a déclaré lors d’une intervention dans l'émission "Cairo Talk": "Je refuse tout dialogue avec mon mari depuis 7 ans. Pour moi, il est sorti de ma vie et de celle de mes enfants".
Derrière cette grave brouille, Hala ne veut pas avouer publiquement (pour l’instant), qu’elle est convaincue que son mari l’a trompée avec la femme de l’acteur américain David Hasselhoff. Effectivement, si le public égyptien apprenait que Sameh avait commis l’adultère, la vindicte populaire lui rendrait la vie difficile en Egypte.
Officiellement, Hala reproche à son mari Sameh une conduite calomnieuse à son encontre, des insultes et des indiscrétions concernant leur vie privée sans l’accord de l’actrice. En outre, son mari l'aurait forcé à lui obéir, allant même jusqu'à interdire à ses propres enfants de voyager. Par contre Hala se plaint de ne pas pouvoir demander le divorce et que c’est pour cela qu’elle se retrouve dans cette situation sans autre issue. Demander le divorce ne serait tout bonnement pas prévu par sa religion : Hala est copte, rappelons que les coptes sont des chrétiens d’Egypte.
Elle a ainsi relancé l’épineux débat du divorce chez les coptes, un sujet qui pose un énorme problème à cette communauté religieuse qui voit de ce fait des hommes et des femmes disparaître (ou se volatiliser) faute de pouvoir divorcer, ou, se convertir à d’autres religions afin d’obtenir un divorce de fait ou par conversion.
Pourtant le père Boutros Daniel a fait savoir que les coptes doivent également se soumettre aux lois d’Egypte, or dans le pays, il y a un ‘code de la famille et du statut personnel égyptien’ qui permet sans problème à des femmes comme Hala de pouvoir demander le divorce en invoquant soit un divorce pour cause de mari absent ou disparu (mafkoud) [Art. 7] ou encore pour le tort fait à l’épouse [Art. 6]. Hala exagère donc lorsqu’elle déclare par la suite : "Nous n'avons pas de divorce dans notre religion ! Mon mari se permet de me demander de lui obéir parce qu’il est célèbre : c’est de l’abus de pouvoir".
Récemment, Sameh a fait savoir qu’il avait entamé une procédure de divorce. Cette situation qui doit surtout faire souffrir les deux enfants va, on l’espère, enfin être jugée et apaisée pour le bien de tous.