La présentatrice de télévision Mai Al-Aidan (ou May Aidan) a annoncé avoir porté plainte pour injure et diffamation contre l’animateur radio Sayed Ali et le média "Al-Hadath Al-Youm" pour lequel il travaille.
L’animateur egyptien Sayed a dit lors d’une émission, à propos de la sanguine koweïtienne Mai Aidan, "qu'elle n'est pas éduquée : sa famille ne l'a pas bien élevée, même ses professeurs à l'institut n’ont pas été fichus de l’éduquer…". Bien entendu, il n’en fallait pas plus pour mettre Mai hors d'elle. Elle a donc lancé une procédure juridique pour "laver son honneur" et a déclaré : "il a critiqué mon physique et a proféré un grand nombre d'insultes en raison de mon litige avec l'artiste Ahmed Badir, affaire judiciaire dans laquelle j’ai été acquittée, d’ailleurs. J'aurai pu répondre aux fausses allégations qu'il a proférées à mon encontre, mais j'ai seulement demandé à ce que soit supprimée de leur chaîne YouTube toute vidéo dans laquelle il m’a insultée.". Ce qui semble somme toute assez raisonnable.
Elle explique par ailleurs lors d’une déclaration publiée sur son compte Instagram : "J'ai attendu d'obtenir le verdict d'acquittement par rapport à Ahmed Badir qui m’avait précédemment attaquée en justice pour injures. J'ai obtenu la relaxe et c’est bien normal car je ne l'ai pas insulté. Je suis heureuse de constater l'intégrité de la justice koweïtienne. Sachant que mon dossier contre Sayed Ali, et la chaîne Al-Hadath ne sera pas le seul dossier que je porterai en justice en Egypte contre ceux qui m'ont offensée, j’ai l’intention d’obtenir un dédommagement matériel et moral. J'annonce que je ferai don de toutes ces compensations aux orphelins et aux nécessiteux, et que je construirais des maisons de culte en Egypte pour l'âme de ma mère décédée.".
Mai Al-Aidan avait soulevé une polémique après avoir diffusé sur ses réseaux sociaux des photos de l’acteur égyptien Ahmed Badir portant des déguisements loufoques. La présentatrice télé ne s’était pas contentée de se moquer de ses tenues, mais avait ajouté qu’il avait le chic pour se ridiculiser et qu’en plus il était dégarni et même chauve. L’histoire de May, c’est un peu celle de "l’arroseur-arrosé".
Fil de l'actualité