Le jeudi 11 février à Doha au Qatar, lors de la cérémonie de remise des trophées de la Coupe du monde des clubs, le cheikh du Qatar, Joaan bin Hamad Al Thani a salué du poing l’arbitre principal de la finale opposant le Bayern de Munich au club mexicain des Tigres de Monterrey, puis deux autres arbitres assistants le suivent.
Il s’agit des Brésiliennes Edina Alves Batista et Neuza Back. Les deux arbitres parcourent le podium sans saluer, cette fois, le membre de la famille royale, également président du Comité olympique du pays du Golfe. Ce week-end en France la remise des trophées de la Coupe du monde des clubs a fait couler beaucoup d’encre !
Depuis que le Qatar a été désigné comme pays organisateur de la prochaine Coupe du monde en novembre 2022, des activistes semblent chercher la moindre occasion de critiquer le Qatar. Cette fois sur la condition de la femme. On a soupçonné le Cheikh de ne pas avoir voulu saluer avec sa main les deux femmes brésiliennes. Coupée avant son terme, la séquence vidéo de cette remise des trophées ne permet néanmoins pas de voir si les arbitres masculins qui suivent les deux femmes font ou ne font pas de salut au cheikh.
Or les femmes sont passées devant le cheikh sans le saluer, et rien ne nous permet d’affirmer qu’elles ne l’ont pas fait de leur propre chef. Premièrement, les Qataris n’ont aucun problème à serrer la main d’une femme (voir illustration, Monsieur Al-Thani salue Angela Merkel) et quand bien même les musulmans ont la pudeur de ne pas serrer la main des femmes il faut le respecter : chacun ses coutumes. Encore une énième polémique sur les rapports hommes/femmes chez les musulmans, qui a pour but de jeter le discrédit sur le Qatar.